Communiqué G Data - Un nouveau code nuisible apparaît toutes les 15 secondes
Paris le 9 février 2011 – Le nombre de logiciels malveillants a progressé de 32% en 2010. Selon le Malware Report du 2e semestre 2010 de G Data Software, un nouveau code nuisible apparait en moyenne toutes les 15 secondes dans le monde. Face à ce triste constat, le rapport révèle toutefois un autre point encourageant : la croissance du nombre de nouveaux logiciels malveillants ralentit fortement. Du côté des prévisions pour 2011, G Data prévoit une exploitation croissante des failles de sécurité de la plate-forme Java et la concentration des attaques sur les réseaux sociaux.
Avec 2.093.444 de nouveaux codes nuisibles, l'ensemble de l'année 2010 a battu un nouveau record. Par rapport à 2009 le taux de croissance est de 32%. Mais un indice encourageant montre que les six derniers mois ont connu un taux de croissance plus faible (+ 16 % comparé à la même période en 2009).
« L'industrie du malware pourrait bien avoir atteint sa limite de croissance. Il semblerait en effet que pour les distributeurs de malware, il ne soit plus essentiel d’investir davantage qu'ils ne le font déjà dans le développement et le déploiement de nouveaux virus. Les taux de croissance prévus pour cette année devraient être assez semblables à l'année 2010», prévoit Ralf Benzmüller, Directeur du G Data SecurityLabs.
Evolution du nombre de codes malveillants depuis 2005
Avec 2.093.444 de nouveaux codes nuisibles, l'ensemble de l'année 2010 a battu un nouveau record. Par rapport à 2009 le taux de croissance est de 32%. Mais un indice encourageant montre que les six derniers mois ont connu un taux de croissance plus faible (+ 16 % comparé à la même période en 2009).
« L'industrie du malware pourrait bien avoir atteint sa limite de croissance. Il semblerait en effet que pour les distributeurs de malware, il ne soit plus essentiel d’investir davantage qu'ils ne le font déjà dans le développement et le déploiement de nouveaux virus. Les taux de croissance prévus pour cette année devraient être assez semblables à l'année 2010», prévoit Ralf Benzmüller, Directeur du G Data SecurityLabs.
Evolution du nombre de codes malveillants depuis 2005
Java sous la pression croissante des cybercriminels
Le 2e semestre 2010 a confirmé la forte progression des dangers exploitant la plateforme Java. Entre la fin de l’année 2009 et la fin 2010 le nombre de ces codes malveillants a été multiplié par 16. « Java dispose d’un taux de diffusion remarquable : presque 8 sur 10 PC dans le monde ont un plug-in Java installé. Les cybercriminels ont découvert que les vulnérabilités dans Java leur offrent un potentiel énorme pour la distribution de code malveillants », constate Ralf Benzmüller. « Nous nous attendons à une élévation du nombre de malware basé sur Java dans les mois à venir. Les utilisateurs doivent installer toutes les mises à jour de sécurité de Java dès qu'elles sont disponibles, ceci pour fermer toutes les nouvelles failles de sécurité découvertes. »
Prévisions pour 2011 : Hacktivisme en hausse et réseaux sociaux sous le feu
Pendant ce qui a été appelé « l’opération PayBack », des activistes politiques ont entrepris des attaques DDoS contre Swiss PostFinance, Mastercard, Visa, PayPal, EveryDNS et Amazon. En raison de ces attaques les sites Web de ces sociétés étaient temporairement indisponibles. « Les soutiens de WikiLeaks ont prouvé l'efficacité des attaques politiquement motivées sur des infrastructures IT. Les manifestations de rue sont des actions du passé. La génération Web utilise maintenant Internet pour dire leur mécontentement » selon Ralf Benzmüller. « L’Hacktivisme, le cyberespionnage et le cybersabotage pourraient bien s’affirmer en 2011. »
Les réseaux sociaux seront toujours au centre des intérêts des cybercriminels en 2011. La densité de l'information et les multiples liaisons entre les services rendent les attaques plus efficaces sur les Internautes et les sociétés. Les services de stockage et les URL courtes joueront un plus croissant dans la distribution de programmes malveillants.